Bienvenue à tous !

Ici même, je me propose de vous dépayser, de vous emmener en voyage, peu importe comment, mais dans le monde que je veux vous décrire. Peut-être qu'un premier aller vous plaira, et que vous vous intéresserez à la suite, désirant avoir une vision plus large. Me voici débutant dans l'écriture, et on dirait bien que l'occasion se profile. Les avis sont bien utiles et les critiques plus encore, n'hésitez donc pas.
Mon format n'est pas défini, mais il est clair que je ne peux publier quelques œuvres non travaillées, ainsi je promets au moins du contenu et de la matière pour qui veut bien recevoir.
Le monde que je conçois ne manque pas d'idées, cependant il me faut acquérir cette capacité mystérieuse, de le pouvoir convenablement décrire, ce qui pour autant ne s'affranchira pas de ne rester qu'une esquisse. Ainsi le style ne sera rien d'autre que la conséquence de la substance, laquelle j'aimerai transmettre. On me rétorquera que c'est bien logique, oui effectivement, mais c'est vraiment de moins en moins le cas à notre époque.
Quoiqu'il en soit j'espère ne pas vous avoir trop assommé, ce n'était pas mon intention, mais du reste, je vous souhaite une très bonne lecture !!

jeudi 31 juillet 2014

Navec le conteur - I


Tout le monde aime les histoires, mais avez-vous déjà prêté l'oreille à celles de Navec ?
Boniments ou échos avérés, que vous importe, vous ne saurez pas faire la part des choses.
Un seul fait assuré, il vous surprendra.
________________________________________

Conte premier



Un ciel enflammé envahissait de plus en plus l’espace. Des lueurs rubescentes éparpillées donnaient l’impression d’assister à un gigantesque brasier céleste. Cet éclat menaçant annonçait la nuit proche. À terre, un homme dissimulé dans une longue cape gagnait non loin un village tapi contre le flanc d’un petit relief. Il s’engagea sans un regard jeté dans les alentours, sur le premier chemin qui menait au cœur du village. Puis approchant une vieille et grosse masure, il tapa trois fois sur une solide porte en bois en guise d’appel. Là, un homme courtaud vint lui ouvrir.